Acheter des parts de SCPI à crédit

Tout comme l’immobilier physique, des parts de SCPI peuvent être acquises à crédit. Il s’agit ici d’un placement dans la pierre-papier via une subvention d’une institution financière. Elle représente aujourd’hui une solution intéressante que nombreux souhaitent adopter. Une des bonnes raisons pour s’y lancer est les intérêts des emprunts sont relativement bas. Un effet de levier qu’un investisseur doit profiter pour investir. Le rendement de l’opération rend aussi l’investissement rémunérateur. Il s’obtient en effectuant la différence entre le rendement moyen et le coût d’un prêt.

« Actuellement, des banques prêtent aux environs de 2% alors qu’en 2014, les chiffres indiquaient 5% pour le rendement moyen d’une SCPI », affirme le directeur du Développement de La Française Gestion Privée. Un dernier motif propice est que le demandeur de prêt dispose de la faculté de porter en compte l’ensemble des intérêts du crédit de ses commissions foncières.

Une proposition copiée

Comparé à l’immobilier physique, il est plus facile de déceler un financement pour les SCPI. En générale, les institutions financières n’apprécient pas la demande de subvention dans les groupes concurrents et les sociétés de gestion indépendantes. Ainsi, la clientèle sera orientée plus vers la SCPI « maison ». Nombreuses sont celles qui applique cette politique pour une réponse positive à un client tel que HSBC, BNP, Paribas, novapierre Allemagne, …. Dans le marché, les offres de certains établissements ne sont pas présentes.  Une raison pour laquelle les investisseurs placent leurs argents sur plusieurs SCPI à la fois. Ce qui rend étroit l’intervalle de manœuvre qu’il a à sa disposition.

L’évolution du marché de l’immobilier a permis à des intéressés d’investir dans d’autres girons que les leurs. Seulement, que seules quelques institutions les subventionnent telles que le Crédit Fonciers, les Caisses d’épargne, le Crédit du Nord, ….

Seuls ceux qui disposent de bon dossier pourront obtenir un prêt. Plus précisément, les établissements analysent le niveau de revenu ainsi que la capacité d’endettement. Dans le dossier sera exigé soit un nantissement des parts, soit une caution d’un groupe particulier comme le Crédit de logement, soit les deux en même temps.

Les deux arguments suivants font la réputation des SCPI : un revenu réglementaire et une facilité d’accès pour l’entrée : entre 100 et 1000euros. Quoi qu’il en soit, un prêt pour un achat minimum de 50000 à 100.000euros est impératif pour avoir une bonne réponse des prêteurs. La négociation du taux de crédit peut se faire à chaque fois que celui du marché régresse considérablement. Un seul dossier sera fourni même si l’investisseur se lance sur différentes parts de SCPI en même temps.

                                   

Un système de prêt préservatif ou innovant ?

Pour les parts de SCPI, le demandeur de crédit peut choisir entre 2 catégories : classique ou amortissable, et l’in fine. La durée de l’emprunt possède les mêmes caractéristiques temporelles. La nuance se situe sur la mensualité qui est fonction principale de la partie d’intérêt et le capital. En effet, les termes qui interviennent dans le calcul ne sont pas les mêmes.  Plus le remboursement avance, plus l’emprunt s’attenue rendant ainsi possible la négociation d’intérêt. Ce qui convient parfaitement aux clients ne faisant aucun apport personnel dans l’investissement.

Outre ce système classique, l’emprunt in fine peut être adopté. Le remboursement se fait en totalité à la fin du délai fixé. Ce qui rend fixes la plupart des termes dans la détermination de la mensualité durant le prêt. Aucune négociation  n’est faisable.

La comparaison entre les deux crédits montre que l’acquisition d’un crédit in fine coûte plus cher avec un taux supérieur de 0,1 à 0,2% que celui de l’amortissable. Quelque soit les changements enregistrés sur le marché, le taux d’intérêt reste fixe pour l’option in fine jusqu’à l’échéancier.

La requête de chaque client doit être appuyée par un contrat d’assurance-vie. Il sera à noter que la valeur de cette dernière doit être supérieure ou égale à la somme demandée. Les banques exigent ce soutien pour décrocher un crédit chez elles. Dans le cas où le client n’a pas encore d’assurance-vie, il sera contraint d’en ouvrir dans laquelle il aura à verser 10% du prêt demandé. Ce qui se remplira au et à mesure que le temps avance.  Ainsi, les établissements évitent le risque de perte d’estimation pour le crédit. En effet, le coût d’un emprunt peut subir une réduction à tout moment.

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